Bébé RGO : retour sur notre première année

Bébé RGO : retour sur notre première année

Quand on a décidé d’avoir un bébé, le moins que l’on puisse dire est que j’étais bien loin de savoir ce qui m’attendait. Et pourtant j’en avais des angoisses de future maman ! Mais avec le recul, je me rends compte que j’étais à des années-lumière de la réalité. J’avais des craintes infondées par rapport à ce qui s’est vraiment passé durant ma première année avec Jade, mon bébé RGO. Et très honnêtement, ça a été dans l’ensemble bien plus difficile qu’imaginé !

 

Aujourd’hui on va se concentrer sur notre aventure lactée, ou comment un allaitement raté a laissé place à un RGO qui a rendu le quotidien semblable à un enfer sur terre, pour finir par retrouver l’apaisement tant attendu…

 

 

Bébé RGO : un commencement chaotique

 

Au début, j’ai voulu essayer d’allaiter. Non sans crainte, comme beaucoup de mamans j’avais peur que ça me fasse bizarre. Finalement, dès le début j’ai ressenti le désir de continuer. Ça m’a tout de suite paru naturel…malgré les crevasses apparues dès le premier jour et les crises de larmes de douleur à la maternité ! Bébé certainement mal positionné et surtout frein de langue restrictif coupé après douze longs jours de vie ont mis à mal mes tentatives pour allaiter Jade.

 

En tout, ça aura duré un mois. Un long mois où l’allaitement devenait plus un calvaire qu’autre chose, et pourtant j’avais envie de continuer ! Je ressentais le besoin de conserver ce lien avec ma fille. Mais j’avais mal, ou plutôt je souffrais le martyre, et ma pauvre petite bébé ne tétait quasiment rien. La montée de lait était quasi inexistante (sûrement dû à mon état de stress intense suite à l’accouchement) et sa succion n’était pas efficace. Au final, elle pouvait passer 1 à 2h sur mon sein à téter « dans le vide », puis se mettre à hurler 5 minutes après avoir été posée. Très vite, la complémenter avec du lait infantile s’est révélé nécessaire puisque rien ne se mettait correctement en place et que je ne pouvais plus supporter de la voir hurler de faim.

 

 

Puis les ennuis ont commencé…

 

C’est comme ça qu’au bout de quelques semaines (moment qui a coïncidé avec le retour au travail de son papa), le RGO de Jade s’est installé insidieusement…

 

Au début c’était des régurgitations à chaque biberon. Alors j’appliquais les conseils qu’on me donnait (et qui ne fonctionnent pas pour un vrai bébé RGO) et ça me rendait folle de voir que rien ne s’améliorait. Puis c’était des vomissements à distance des biberons (acides et nauséabonds, qui me donnaient mal à la gorge pour elle)… Pour finir par ne plus pouvoir lui changer une couche ou la poser dans son transat sans qu’elle ne vomisse la moitié de son biberon. Le plaisir de l’habiller s’est petit à petit transformé en angoisse et en changements constants de bavoirs pour éviter qu’elle ne soit trempée toute la journée.

 

Très vite et au fil de mes recherches sur internet, j’ai compris qu’il y avait un vrai problème et à partir de là, tout s’est enchainé.

 

Pour moi uniquement, parce que du côté des médecins qui restaient indifférents à notre souffrance (et je pèse mes mots), il n’y avait aucun souci :

  • « Tous les bébés régurgitent. » Certes, sauf que moi, je ne peux plus poser ma fille.
  • « Elle n’a pas mal ». Pourtant elle hurle toute la journée et a la voix enrouée.
  • « Allongez-la, ce n’est pas un problème qu’elle vomisse, achetez juste plus de bavoirs »… PARDON ?!

 

Désespérée et en quête d’une solution, j’en ai fait un combat personnel et j’ai fait l’erreur de commencer à faire le tour des médecins. En même temps, que faire de plus ? On a donc eu dix sons de cloche différents : « il faut lui donner ce médicament, puis ci, puis ça, », « il ne faut rien lui donner », « il faut changer de lait », « il faut attendre »…

 

Attendre ? Comment peut-on dire à une maman d’attendre quand son bébé souffre du matin au soir et qu’elle vomit tellement qu’elle vit littéralement en écharpe 15h sur 24 ? Comment peut-on dire à une maman d’être patiente quand elle vit l’enfer physique et psychologique, à ne pas pouvoir poser son bébé 5 minutes sans devoir changer ses vêtements ou la relaver parce qu’elle a les cheveux trempés de vomi ? Quand une balade en poussette se transforme en geysers ? Quand prendre la voiture est synonyme d’une main sur le volant pendant que l’autre éponge les giclées de lait ? Aujourd’hui encore, la prise en charge médicale sans une once d’empathie et l’indifférence dont on a été entourées malgré mes appels à l’aide me restent en travers de la gorge.

 

 

La recherche du saint grââl pour bébé RGO

 

Au final, pendant ce calvaire qui aura duré 4 longs mois (et c’est long, quand on est seule face à une montagne, je pense d’ailleurs que seul un parent de bébé RGO peut comprendre), on aura changé dix fois de lait. DIX FOIS avant de voir un semblant de mieux.

 

On a testé les laits pour une meilleure digestion, les laits épaissis, les laits de vache bio qui coûtent un rein, les laits classiques avec épaississant, les laits sans protéines de lait de vache (infâmes, et je pèse mes mots), les céréales,… Pour finir à son 5ème mois à commencer la diversification tout en passant sur un lait de riz. C’est long, c’est très long, quand on change de lait, de voir qu’à nouveau rien n’y fait, qu’on n’a encore pas trouvé la bonne solution, qu’on n’y arrive pas et qu’on est seule, si seule face à cet océan de galère, de vomis, de boîtes à peine commencées et déjà jetées, de conseils de toutes parts pour tester tel ou tel lait « qui a été magique pour mon bébé ». Oui mais pas pour Jade, pas pour un bébé qui de toute évidence ne digère pas le lait de vache, et qui en plus a un clapet très fragile (elle ne pouvait pas rire sans vomir, et aujourd’hui encore si elle rit trop elle a le hoquet).

 

 

Peu à peu, l’enfer du bébé RGO se calme

 

A partir de de ses 5 mois et l’arrivée de la diversification et donc des solides, j’ai commencé à retrouver des bribes de respiration dans ce quotidien en apnée. A ce même moment, j’ai décidé de supprimer tous les laits animaux et de passer sur un lait de riz. Je ne saurai jamais ce qui a le plus aidé, mais je pense que c’est un mélange des deux qui fait que les vomissements de Jade ont peu à peu commencé à diminuer. Je revivais littéralement, même si ça n’effaçait pas les mois de supplice passés (auxquels je repense encore avec émotion au moment où j’écris ces lignes).

 

 

Et puis un jour on retente et ça fonctionne

 

Il y a plus de 6 mois maintenant, on a décidé de retenter les laits animaux. Pour deux raisons principalement : le lait de riz ça constipe, et puis il n’était franchement pas bon. Jade rechignait constamment à terminer son biberon, voire même parfois n’en buvait que quelques gorgées.

 

Je me suis donc tournée vers le lait Capricare du Laboratoire PediAct que j’ai découvert sur internet. La marque connaissant les antécédents de Jade avec les laits, elle m’a gentiment proposé de tester son lait infantile au lait de chèvre. Au départ un peu inquiète du goût que ça pouvait avoir (comme je goûtais tous les laits de Jade :’)), j’ai été très agréablement surprise de découvrir un lait avec un goût neutre voire même légèrement sucré, franchement très bon, surtout en comparaison avec les autres !

 

On a transitionné petit à petit vers celui-ci et jour après jour, j’ai redécouvert le plaisir de donner le biberon à son bébé ! Jade buvait avec appétit pour mon plus grand plaisir, digérait très bien sans coliques ni constipation, et surtout… ses vomissements ne sont jamais revenus ! Ce qui était clairement ma hantise en arrêtant le lait végétal.

lait de chevre bébé rgo

Parmi les raisons qui m’ont fait adopter le lait Capricare :

 

  • Il est fabriqué par une coopérative de 71 éleveurs uniquement dédiée uniquement aux laits infantiles au lait de chèvre, et qui gère l’ensemble du processus de fabrication de la traite des chèvres au conditionnement en boîte
  • C’est le seul lait infantile au lait de chèvre testé et approuvé par plus de 30 ans de recherche en nutrition infantile
  • Il est conforme aux dernières recommandations européennes et contient notamment du DHA, acide gras de la famille des oméga 3, nécessaire au développement de l’acuité visuelle des bébés
  • Il est formulé sans huile de palme

 

Aujourd’hui pour rien au monde je ne reviendrais en arrière. Aux un an de Jade, on est même passés sans encombre du lait Capricare 2 au lait de croissance 3 (déjà !), et tout se passe pour le mieux car la question du lait n’est dorénavant même plus un sujet pour nous.

 

Je revis depuis qu’elle n’a plus aucun souci et qu’en plus elle raffole de ce lait. Les mois où je la portais 15h par jour en écharpe pour éviter qu’elle ne vide son estomac et où elle se baladait 24h/24 avec un bavoir doublé d’un lange autour du cou pour éviter de se tremper, me paraissent un lointain mauvais souvenir !

 

Aujourd’hui j’ai même plaisir à jouer les cuistots en cuisine en lui préparant des petites recettes à base de son lait de croissance Capricare 3 (utilisable dès 12 mois) comme de la crème au lait-tapioca et framboises.

 

Vos bébés boivent quel lait ? Ont-il aussi eu des problématiques qui vous ont poussées à tester des laits autres que le lait de vache ? Ici le lait de chèvre lui convient tellement bien que je ne pourrais même plus imaginer en changer ! En plus je sais qu’il est aussi bon pour sa santé que bon en goût.



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